La Demi-Barjo – Beaumont-Hague (50) – 19 Juin 2022

Le compte-rendu de Thierry :

J’ai choisi cette course (50 km) car elle part à 10 heures et qu’elle va me permettre de découvrir la côte Nord. Après avoir patienté dans la voiture car il fait 11°C ce matin, j’arrive juste pour voir partir les rescapés du Raid de l’Archange. 9h50 : il pleut, je rentre dans le sas de départ et je regarde les coureurs qui me suivent en cherchant mon collègue Michaël mais ne le vois pas; je vais donc courir seul. Le départ est donné à 700 coureurs et le peloton s’étire un peu dans les rues de Beaumont.

A l’entrée du premier chemin, cela bouchonne un peu et je suis content de ne pas être parti en queue de peloton. Je cours à mon rythme et avec cette température, je pars assez vite. Le parcours est sympa et à part un peu de buée sur les lunettes et la pluie, tout va bien. Au premier ravito (km 16), n’ayant pas beaucoup bu, je me contente de manger un peu et boire un verre. C’est reparti pour la deuxième incursion dans les terres et nous retrouvons le bord de mer  juste après le km 23. La suite du parcours est plate mais pas facile car il y a du sable et des galets.

À Goury (km 35), je recharge ma poche et mange bien car nous allons reprendre du dénivelé. Il reste 17 kilomètres, mais ce ne sont pas les plus faciles. Tout va bien, les sensations sont bonnes et je suis confiant. Je suis content de mes New Balance que je n’ai jamais utilisées en course ; l’ampoule du week-end dernier ne s’est pas reformée. Nous retrouvons les falaises et par ce temps très nuageux, les couleurs sont particulières.

Passé le km 40, j’arrive au Nez des Voidries où il y a un peu de monde mais pas de ravito cette année. Je pense à manger et boire régulièrement, car il y a encore de bonnes montées à venir. Km 45, ce sont les escaliers de l’Anse des Moulinets que l’on sent passer. Il me tarde d’arriver au petit Beaumont mais ça va toujours. Je double quelques concurrents et c’est toujours bon pour le moral. Dans la montée du petit Beaumont, je me fais doubler par un jeune ; c’est le futur vainqueur du 12 km. On quitte le chemin pour traverser une prairie puis c’est l’entrée dans le bois où il y a toujours un passage très boueux pour bien salir les chaussures. Le dernier kilomètre ne pose pas de difficulté et c’est l’arrivée.

Je termine 210ème (sur 642 classés) en 6h10’15 et 5ème M5 (sur 25).