Trail de la vallée de la Sélune – Les Biards (50) – 25 Juin 2022

Le compte-rendu de Thierry :

Ma dernière participation remontant à 2017, je vais donc découvrir un nouveau parcours rendu possible après la démolition du barrage. Je covoiture avec Michaël et nous retrouvons un collègue au retrait des dossards. Le départ du 28 km (1000 m de dénivelé positif) est donné à 9 heures à un petit peloton. On risque de se retrouver seul assez rapidement. Au début, il y a beaucoup de bitume à mon goût, mais heureusement, passé le 7ème kilomètre, il n’y a plus que quelques sections.

Peu après le 9ème kilomètre, à la fin d’une descente raide en sous-bois, je perds l’équilibre et par réflexe, j’attrape une branche, fais un tour sur moi-même et me rétablis. Ouf, la gamelle n’était pas loin ! Nous entrons ensuite sur la zone qui était inondée auparavant. Ce n’est qu’une brève incursion et nous remontons sur les hauteurs. Au bout d’un kilomètre, on redescend dans le lit et on longe la Sélune en sens inverse pour, au km 12, traverser dans 80 cm d’eau. La montée  suivante est bien raide et c’est parti pour 2 km sur l’autre rive.

Kilomètre 14 : une descente très raide et non sécurisée nous ramène à la rivière pour la traversée retour. Aux trois-quarts de la traversée de Sélune, un gros rocher a entraîné la formation d’un trou et heureusement qu’il y a la corde pour s’accrocher car il y a du courant. Pour suivre, c’est une portion de sous-bois où l’on ne suit pas toujours les sentiers. Les montées succèdent aux descentes et pour l’instant tout se passe bien.

Au 16ème kilomètre, en descendant une marche, je me réceptionne mal et me tords la cheville droite. La douleur est violente et je dois m’asseoir. Je repars en marchant et vais jusqu’au prochain signaleur qui m’attend car des coureurs l’ont prévenu. Il y a une chaise et je me pose quelques minutes. Michaël arrive bientôt et après discussion, je décide de repartir. Je laisse Michaël filer et je tente de trottiner mais ce n’est pas possible alors je marche. Heureusement la base n’est pas loin et une fois arrivé, j’abandonne car je n’imagine pas faire la boucle de 12 km qui reste. Il va falloir maintenant soigner cette cheville avant d’envisager une prochaine course.