Maratrail – Bagnoles de l’Orne – Samedi 23 septembre 2023

Prochain objectif : l’Endurance Trail des Templiers, 106 km et 5000m de dénivelé, qui aura lieu le 20 octobre.
Avant cela, un petit résumé de ma course de préparation, le Maratrail de Bagnoles de l’Orne, disputé le samedi 23 septembre.
 
Début septembre, une idée trotte dans ma tête après en avoir discuté avec un collègue trailer de la team Cap Condé : faire la course des Templiers. Je me dis que cela pourrait être sympa avec quelques-uns de ce groupe. Je m’inscris. Je voulais faire une sortie test avec eux le  dimanche 10 septembre, mais je travaille. Je me rabats donc sur le Maratrail de Bagnoles le 23 septembre (pas idéal sur une course avec peu de dénivelé / environ 900 m sur 43 km) et je me dis que je ferai le lendemain matin encore 20 kilomètres.
 
    
 
Je me présente avec quelques séquelles de la semaine : muscu et surtout la séance de marches du mardi que je sens encore au départ dans les mollets ! La première partie semble roulante et elle l’est. Je pars assez tranquille et je me cale rapidement, après avoir doublé quelques personnes entre le 1er et le 4ème kilomètre, dans un groupe de 3 coureurs moi compris (Richard et Hélène de Inaya du Mans). Je ne bougerai pas de place jusqu’à l’arrivée !!! L’allure dans ce groupe semble me convenir mais je pense qu’on avance assez vite (en effet, 44 minutes au premier 10 km certes roulant et un peu descendant). L’allure continue sur ce rythme jusqu’au 15ème kilomètre. Ensuite, le dénivelé est un peu plus prononcé jusqu’au 20ème kilomètre. Ravito express au 18ème (un peu de coca avec un bout de banane). J’avais déjà commencé une petite barre vers le 10ème kilomètre. Je dois progresser dans ce domaine de l’alimentation en course. J’essaie aussi de bien m’hydrater.
 
À partir du 20ème kilomètre et jusqu’au 35ème, le parcours est beaucoup moins roulant, assez boueux et plutôt casse-pattes. Deuxième ravito au kilomètre 28. Toujours dans le rythme de mes deux acolytes, mais je sens que mes jambes commencent à être vraiment dures. Hydratation, je mange un peu et on repart. Ils m’attendent d’ailleurs à la sortie du ravito : sympa les 2 bretons ! Mais naturellement ils sont un peu plus frais que moi et ils me décrochent progressivement à partir du km 34. Même si entre le 35ème et le 40ème c’est vraiment roulant et plat, impossible de suivre leur rythme et l’écart se creuse avec eux, car mes jambes sont à la limite des crampes au mollets et mes quadris et ischios sont durs comme du béton ! Les trois derniers kilomètres sont compliqués avec trois petites montées et descentes techniques. On aurait aimé les avoir avant : dommage !
 
Heureux d’en terminer en 3h33 à la 8ème place et finalement je ne craque pas tant que çà malgré les très mauvaises sensations des dix derniers kilomètres, car je ne perds que 3 minutes sur Hélène et Richard. Sans la semaine de fatigue, un podium aurait été je pense envisageable (2ème en 3h20 / 3ème en 3h21), mais cela est une autre histoire 😉
 
J’ai effectivement fait un footing le lendemain matin, mais seulement 17 km, avec des énormes courbatures !!!
Le but est finalement atteint à 4 semaines de l’objectif !