Marathon de la Liberté – Caen (14) – 6 Juin 2022

Le compte-rendu de Thierry :

Inscrit en 2020, il a fallu attendre 2 ans pour courir cette 35ème édition du Marathon de la Liberté. Antoine m’accompagne au départ,le ciel est gris, 14°C, pas de vent : du bon temps pour courir. Je vois Anne et Vincent en approchant du sas.

Je décide de partir avec les meneurs 3h30 et je verrai bien ce que cela donne. Les premiers kilomètres sont rapides (aux alentours de 4’50 au kilomètre) mais je m’accroche. Passage au 5ème kilomètre en 24’20, puis 48’44 au 10ème kilomètre. Tout va bien pour l’instant. A Riva, nous empruntons une promenade le long de la plage qui est confortable pour courir, la souplesse du bois sans doute. Nous retrouvons ensuite le canal et à l’approche de Pégasus, je passe le semi en 1h44. Les meneurs s’éloignent un peu et je n’essaie pas de faire l’effort car le second semi est plus difficile.

Passé le 23ème kilomètre, nous quittons le chemin de halage et c’est la montée dans Blainville. A partir de là, je passe plutôt en 5’15 au kilomètre, car c’est en faux-plat montant et je commence à fatiguer. Arrivé à Biéville (km 27), je reçois les encouragements d’Antoine, puis de Christine qui est un peu plus loin. Il y a toujours de petites montées pour rejoindre Périers-sur-le-Dan, puis Mathieu où nous passons le 32ème kilomètre. Mon GPS se décale de plus en plus, ses kilomètres sont moins longs, mais je décide ne pas le recaler.

C’est maintenant la portion de 5 kilomètres que je n’aime pas trop. Elle est pourtant plate mais je me souviens y avoir bien souffert sur d’autres éditions. Je tourne maintenant en 5’30 au kilomètre mais je n’ai pas de coup de mou, juste la fatigue qui s’accumule. Des coureurs sont passés en mode marche et j’en vois aussi d’arrêtés qui s’étirent. J’ai maintenant rejoint la route de Courseulles et bientôt nous passons le 38ème kilomètre et traversons le Boulevard du Maréchal Juin. Il reste 4 kilomètres dans Caen avec une bonne partie en descente. 

Nous passons sous le périph et c’est la vallée des jardins, visitée de long en large lors des CO nocturnes, où est positionné le photographe. Nous passons devant le jardin des plantes puis c’est la traversée des fossés St Julien. Rue Gémare, une ambulance est arrêtée et un drap est déployé pour ne pas voir la scène de secours. J’apprendrai le lendemain que c’est un pompier de 41 ans qui n’aura pu être ranimé. Sur la Place Saint Sauveur, il y a du monde et des encouragements. Tour des jardins de la mairie, avenue Albert Sorel et c’est l’entrée sur le stade Hélitas où il y a beaucoup de monde. C’est assez impressionnant de passer entre deux haies de spectateurs. Cela me redonne des ailes et arrivé sur la piste, j’accélère pour finir à fond ; du moins, j’en ai l’impression.

Je termine 385ème (sur 1505) en 3h37’27 et 2ème Master 5 (sur 43).