Diagonale des Yvelines – Breuil-Bois-Robert (78) – 11 Septembre 2021

Voici le compte-rendu de Thierry, un de nos spécialistes du trail et notamment des longues distances :

Planifiée en mars 2020 dans mon plan de préparation de l’époque, la Diagonale des Yvelines a été reportée en mars 2021, puis en septembre. C’est donc dans un tout autre contexte que j’ai abordé ce trail, ma préparation étant faite de petites sorties de 10-12 kilomètres.

Le départ est donné à 7 heures à un peloton d’une centaine de coureurs. Je pars tranquillement pour 84 km avec l’objectif de terminer et si possible en 11 heures. La première portion suit une vallée sur des chemins entrecoupés de portions de bitume quand nous traversons des villages. Ensuite, ce sont plutôt des chemins agricoles avec des portions boisées. A Orgerus (km 19), c’est le premier ravito. On ne se sert pas pour cause de Covid ; on demande et ce sont les bénévoles qui donnent banane, compote, barres ou remplissent les gobelets et les poches avec eau plate, eau gazeuse ou cola.

Tout va bien, la météo est idéale pour courir. En repartant, on aborde rapidement une montée qui nous conduit dans la forêt des 4 piliers.
Au 23ème kilomètre, nous franchissons la Nationale 12 via une passerelle, pour une portion plus urbaine de 3 km. Puis, c’est le retour en forêt pour 10 km vallonnés sur des petit chemins avec des étangs ; une portion très agréable. Deuxième ravito (km 38) à la base de loisirs de l’étang de Hollande ; on nous propose en plus des pâtes.

C’est reparti en bord d’étang et passé le 40ème kilomètre, ce sont de longs chemins agricoles monotones qui s’offrent à nous. La fatigue comment à se faire sentir et les jambes sont douloureuses. De plus, la température a augmenté et il n’y a pas d’ombre. C’est la portion la moins agréable du parcours qui nous amène au Perray-en-Yvelines que nous contournons. Nous longeons bientôt un petit canal ombragé ; le cadre est très sympa. Ce canal rejoint l’étang de la Tour, où des pêcheurs taquinent la carpe. C’est aussi là que nous attend le troisième ravitaillement (km 51 et 5h50 de course) où je discute un peu avec un organisateur.

Nous retrouvons ensuite la forêt pour bientôt longer l’Est de Rambouillet. Un coureur me double à bonne allure, c’est le premier du 44 km et … je le regarde s’éloigner. Nous longeons ensuite l’étang d’Or, un endroit très tranquille. Un problème de balisage nous fait revenir sur nos pas. Grâce à un coureur qui a téléchargé le tracé, nous retrouvons le parcours. Nous continuons en forêt et arrivons à Clairefontaine pour le 4ème ravitaillement. Je me pose un peu et discute avec un coureur, mais il vaut mieux ne pas trop se refroidir et nous repartons.

Il reste 20 kilomètres et je sais que je vais aller au bout. Au bout de 2 kilomètres, on a le droit à une bonne montée, naturellement suivie d’une descente, qui nous amène à Saint Arnoult en Yvelines que nous traversons. Nous retrouvons la forêt et un peu de dénivelé pour arriver au cinquième ravito. Je remets un peu d’eau pour être tranquille. Cela devient bon, il ne reste (que) 10 kilomètres. Nous arrivons ensuite sur une colline déboisée toute rose car elle est couverte de bruyère et de callune ; c’est beau et je fais un selfie. En sortant de la forêt, nous entrons dans Rochefort-en-Yvelines mais les organisateurs ont peaufiné le final. Il faut monter l’escalier qui mène à l’église puis, après une portion plane, emprunter une rampe pour accéder à la cour du château où est située l’arche d’arrivée.

Je termine 53ème (sur 98 finishers) en 10h44’30 et 1er Master 5 (sur 4). Je n’ai pas le courage d’attendre 2h les podiums prévus à 20h; d’autant plus que l’on ne peut pas prendre de douche. Les voitures n’ayant pas le droit d’entrer au château, il me faut redescendre dans le village pour rejoindre mon fils. En synthèse, un parcours très forestier sympa mais qui manque de dénivelé (840 m pour 84 km).