Trail de la Roche d’Oëtre – Saint Philbert sur Orne (61) – 16 et 17 Octobre 2021
Pendant que certains Petits Suisses Normands étaient « montés » en Haute-Normandie, une belle délégation était présente sur la 12ème édition du Trail de la Roche d’Oëtre, organisé par Activ’Orne, avec de très bons résultats à la clé, dont la victoire de Marius sur le parcours de 5 km.
Trail nocturne 17 km : Vincent → 22ème (sur 58) en 1h46′ et 1er Master 5 (sur 2)
Trail 5 km : Marius F → 1er (sur 59) en 22’42 et 1er Minime (sur 9)
Marius P → 28ème (sur 59) en 29’30 et 2ème Poussin
Trail 17 km : Anthony → 23ème (sur 288) en 1h35′ et 4ème Master 0 (sur 25)
Jérôme → 71ème (sur 288) en 1h43′ et 15ème Master 1 (sur 40)
Trail 30 km : Fred → 12ème (sur 224) en 2h52′ et 2ème Master 1 (sur 43)
Défi 17 + 12 km : Julien → 7ème (sur 22) et 2ème Master 1 (sur 4)
Trail 90 km : Thierry → 42ème (sur 53) en 13h49′ et 1er Master 5 (sur 1 !)
Le compte-rendu de Thierry :
Le départ est donné à 3 h et il y a peu de public (!). Dans la première montée dans les bois, je casse une branche de lunette et, comme ma frontale est plutôt faible, j’ai du mal à suivre le balisage. Je me laisse rejoindre par 3 coureurs et profite de leur éclairage mais un peu plus loin, ils me distancent et je me laisse rejoindre par les suivants. Nous sommes 4 dans le même rythme et je n’ai pas trop de difficulté à suivre.
Au premier ravito, je bois une soupe, refais le plein d’eau, prends plus de temps que mes compagnons et du coup je repars seul. Heureusement, le terrain est plus facile et je m’en sors plutôt bien. Je rejoins un coureur qui marche et je lui demande si ça va : il a mal à un pied et pense abandonner au deuxième ravito. Je le quitte, mais un peu plus tard, il me rejoint et nous faisons un bout de chemin en discutant. Le jour se lève et c’est un vrai bonheur ; décidément la course de nuit n’est pas pour moi. Il fait également plus frais. Nous traversons un champ blanc gelé et je regrette de ne pas avoir pris de gants. Le parcours est majoritairement fait de chemins et mes préférés sont ceux qui forment un tunnel végétal. Après la traversée du pont sur le lac de Rabodanges, c’est le deuxième ravito, il est 9 h et nous avons effectué un marathon.
Quelques kilomètres plus loin, ma myopie me joue des tours et je pars à l’opposé. Heureusement, ne voyant pas d’indication au carrefour suivant, je fais demi-tour et repars sur la bonne voie. A l’approche du 50ème kilomètre, nous entrons dans le sous-bois pour une séquence bien cassante ; les montées et descentes s’enchaînent sur des pentes très raides. Un peu après le 60ème kilomètre, c’est le troisième ravito et il n’y a que des barres de céréales et des biscuits ; les fruits manquent.
Il fait pourtant sec depuis plusieurs jours mais il reste des secteurs bien boueux. Les jambes vont plutôt bien mais je commence à fatiguer. Le ravito suivant est au kilomètre 73 et c’est bon de se dire que l’on rejoint le parcours du 30 km. Un peu plus loin, j’entends le speaker mais il y a encore la boucle Nord à effectuer. Au 76ème kilomètre, j’arrive au point de vue qui domine la boucle de l’Orne, c’est beau. J’ai le bas du dos mouillé ; je dois avoir un problème avec ma poche d’eau. À l’approche du 80ème kilomètre, je m’arrête au 5ème ravito pour refaire un peu d’eau mais je n’ai pas envie de manger.
La fin du parcours va être difficile car je n’ai plus d’énergie. Les jambes vont plutôt bien mais dès que je cours, la nausée vient alors je me fais une raison et je marche de plus en plus. Je décompte les kilomètres et j’arrive enfin à la montée finale. Les marches sont éprouvantes mais me voici en haut. Encore un petit effort et c’est l’arrivée que je franchis en trottinant. J’ai fini l’Ultra de la roche d’Oëtre : un trail difficile avec ses 2400 mètres de dénivelé positif.